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2017 : Marine Le Pen battrait François Hollande au second tour selon un sondage

Selon ce sondage Ifop pour Le Figaro, Marine le Pen arriverait largement en tête au premier tour, quel que soit son adversaire. Dans une interview au Monde, la présidente du Front national se dit par ailleurs prête à prendre la tête du gouvernement dans le cas d’une cohabitation.

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Par Les Echos

Publié le 5 sept. 2014 à 14:52

Le dernier sondage Ifop réalisé pour Le Figaro les 3 et 4 septembre dernier est clair. Dans l’hypothèse où l’élection présidentielle de 2017 se déroulait dimanche prochain, Marine le Pen arriverait largement en tête au premier tour, quel que soit son adversaire à droite. Si, de surcroît, elle venait à se retrouver au deuxième tour face à François Hollande, elle le battrait avec 54 % des suffrages, contre 46 % par l’actuel chef de l’Etat. Une première...

Dans le détail, à la question: « Si dimanche prochain avait lieu le premier tour de l’élection présidentielle de 2017 pour lequel des candidats suivants y aurait-il plus de chances que vous votiez ? », 30% des sondés choisissent Marine Le Pen devant Alain Juppé (24%) et François Hollande (16%), qui serait donc éliminé dès le premier tour.

Dans l’hypothèse où l’UMP est représentée par Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen est toujours en tête, mais avec 28% des suffrages contre 25% à l’ancien président, et, là encore, 16% pour François Hollande.

Si c’est François Fillon qui est le candidat de l’UMP, il recueille dans l’étude 17%, au coude-à-coude avec François Hollande (17%), mais loin derrière Marine Le Pen (32%).

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Pour le second tour, l’étude retient que François Hollande serait battu quel que soit son adversaire : François Fillon (62% contre 38%), Alain Juppé (66% contre 34%), Nicolas Sarkozy (61% contre 39%) ou Marine Le Pen (54% contre 46%).

Par contre, Marine Le Pen échouerait au second tour face à n’importe lequel des candidats UMP : 43% contre 57% pour François Fillon, 36% contre 64% pour Alain Juppé, 40% contre 60% pour Nicolas Sarkozy.

A noter enfin que le dirigeant du MoDem, François Bayrou, est crédité de 12 à 14% des suffrages selon les hypothèses, Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) de 10% des voix quels que soient les cas, Nicolas Dupont-Aignan de 4 à 5% des voix et Cécile Duflot (EELV) de 3%. Nathalie Arthaud (LO) et Philippe Poutou (NPA) font 1%.

Cette enquête a été menée en ligne du 3 au 4 septembre auprès d’un échantillon de 994 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

« Un bras de fer terrible »

Par ailleurs, dans une interview au Monde, Marine Le Pen dit envisager de prendre la tête d’un gouvernement de cohabitation avec le président François Hollande. « C’est la Ve république. Elle est ainsi faite que la cohabitation est possible », explique-t-elle. Mais loin d’elle l’idée d’une cohabitation de velours. « Je gouvernerai, je mènerai la politique que les Français attendent, ce sera un bras de fer probablement terrible avec François Hollande », indique la présidente du Front national. Quant à « Hollande, il inaugurera les pots de fleurs et fera des commémorations. D’ailleurs, il adore ça. Et puis ce sera tout, parce que, constitutionnellement, c’est le gouvernement qui détermine et conduit la politique de la nation. Le président de la République, lui, se soumettra ou se démettra. Et je pense qu’il choisira la deuxième solution car il ne supportera pas que la politique menée soit radicalement différente de la sienne. »

Sur ses priorités dans l’hypothèse où elle accéderait à la tête du gouvernement, elle souligne que sa première mesure concernera « le chantier de l’insécurité et de l’immigration ». « Il faut modifier le code de la nationalité, arrêter l’immigration en faisant en sorte que venir en France ne soit plus attractif, comme le fait David Cameron au Royaume-Uni. Et instaurer la priorité nationale », confie-t-elle.

Pour le reste, Marine Le Pen estime que la gouvernement Valls II est un « gouvernement de provocation » et qu’il s’agit de « la dernière cartouche de Hollande avant une dissolution ». Selon elle, Manuel Valls est « incapable de contrebalancer le laxisme généralisé et l’indécision de François Hollande ».

Sur la politique étrangère, Marine Le Pen affirme avoir une « certaine admiration » pour Vladimir Poutine « qui porte un modèle économique patriote, radicalement différent de celui imposé au monde par les Etats-Unis ». Elle estime que c’est « l’Union européenne qui est à l’origine de la crise ukrainienne » car « en négociant un accord de partenariat exclusif avec l’ancien président ukrainien (...), l’UE effectue un chantage à l’Ukraine en disant : « C’est ou nous ou la Russie. »

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